vendredi 29 juin 2007

Le VOYAGE

Nous partîmes 2 et par sans aucun renfort, nous nous vîmes ………….. 2 en arrivant au port de Sète.
Le projet initial était bien un raid moto en autonomie totale. Le nombre de participants aurait pu être plus élevé mais, parmi nos amis, personne ne voulait se relancer. Nous avions déjà l'expérience d'un raid en 2001 avec 6 motos et un 4x4 d'assistance. Cette expérience de la vie en groupe nous avait appris a bien choisir nos co-équipiers. Il nous reste quelques souvenirs pas toujours très agréables ;-(

Un grand remerciement aux deux400XRaumaroc qui nous ont convaincu de la faisabilité de ce genre de voyage. Nous penserons souvent à ces 2 XR tout au long du raid. Je continue en suivant leur trace dans le même système de blog.

Afin de faire partager ce voyage aux amis, le récit au jour le jour à partir de nos notes prises pendant le voyage. Toutes les photos sur le lien à droite, ainsi que la trace GPS.

Les voyageurs : Bernard et Yukio (dit Eric),

Les motos : une 400 DR-ZS de 5 ans et une 350DR-SE de 13ans (25000Km au compteur) équipées de plus gros réservoirs pour une autonomie d’environ 400Km, une paire de sacoches cavalières, quelques fringues, des outils (des chambres à air, important), une brosse à dent, un duvet et roule.

Le parcours théorique:

Bonne lecture.
Yukio ......... Bernard

Epilogue

J’espère que ce récit vous a plu. Pour ceux qui le souhaitent, j’ai à votre disposition les points GPS et les routes.

En résumé, des aventures et des paysages grandioses et variés tous les jours. Le Maroc à deux en autonomie totale, ce n’est pas si compliqué. Peut être un peu "culotté". Au départ il y a une grosse préparation du parcours avec la cartographie associée. Internet est un outil fabuleux. C'est bien de là que l'on retire toutes les informations comme les listes de matériels, de pharmacie qu'il faut avoir (que je peux fournir également).

Je commence a bien maîtriser le gps et pour ce parcours, nous avions des points, des routes mais aussi des traces (merci à Bernard du forum LeMarocEn4x4 pour sa compilation des traces du Maroc). Cela faisait un peu ceinture, bretelles ET parachute mais quelle sérénité sur ces pistes un peu engagées ! J'avais en sécurité dans le sac (mais jamais utilisé) un PDA+gps avec la cartographie du Maroc.

Les deux machines Suzuki DR sont d'excellentes motos pour ce genre de trip. Je pense que le 400XR aussi, il ne lui manque peut être que le démarreur.

En terme d'autonomie, nous avons atteint 335 km sans passer en réserve, les DR méritent leur réputation de Dromadaires. Ceci nous a permis d'éviter les bidons qui étaient disponibles à Boudnib et à Imilchil (a titre indicatif, 15Dh le litre au lieu de 10,4Dh)

La patience de Joëlle pour toutes ces heures passées devant le PC à préparer ce voyage puis a rédiger ce blog. Il doit en être de même pour la chère et tendre de Yukio !

Merci.

mercredi 27 juin 2007

J9: Meknes - Tanger 315 km


Ce matin, le temps est couvert. Pourtant il est déjà 9h. Il nous fallait bien cela pour récupérer. Faudrat-il que l'on utilise les vêtements de pluie ? j'espère que non, ce serait un comble après les étapes chaudes que nous avons connu !

Je ne sais pas si c'est la fatigue ou le resto d'hier soir, mais les intestins râlent. Immodium pour Yukio. Pour moi, on verra.

Bon, pour l'instant, trouver sa route dans cette grande ville, on verra ensuite si le froid nous gagne. Arrivés à Volubilis, le soleil est revenu, c'est déjà ça.

Visite sans guide, rapide, juste pour avoir une idée des lieux pour y revenir ou pas. En tous les cas, les cigognes apprécient les lieux.Ensuite goudron jusqu'à ChefChaouen pour un repas dans une gargote. Dommage, toutes ces constructions récentes.Et encore goudron, goudron pour être à Tanger non pas 4h avant le bateau (on a déjà donné à l'aller, c'est pas forcément très utile pour les motards) mais pas trop tard quand même pour ne pas se faire "griller" la cabine. Nous y serons 3h avant le départ. Enregistrement puis retour sur Tanger pour un dernier thé.Nous aurons quand même droit à 2h d'attente dans les cris (des différents chefs), la bonne humeur (des 2 seuls motards), la recherche de clandestins sous les véhicules, etc. mais avec des personnages haut en couleur et en bonne humeur:
Voila, ça, c'est fait

Demain, repos, repos et encore repos.

Surtout que les p'tites touristas et le p'tit mal de mer vont faire que nous allons dormir la journée durant.

Vendredi, retour sur le sol de France pour retrouver nos famille et ... vous faire partager à tous ce voyage. Maintenant, vous aussi, vous savez que c'est faisable.

Voila, tout ça, il fait qu'on le fasse !

Bernard & Yukio

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mardi 26 juin 2007

J8: Midelt - Meknes 335 km



Nous terminons les 3-4 km de piste pour arriver à Midelt. Plein des motos puis 70 km de goudron pour Boumia puis Arhbalou-n-Serdane pour le début de la série de pistes du Gandini: TA, TB et peut être TC.




La piste est très roulante et poussiéreuse sur un plateau de culture en cours de moissons (mécanique ou manuelle suivant la taille de la parcelle). Nous sommes à 1700m.

Puis la descente commence dans les cèdres. La journée durant, montées et descentes tantôt dans les cèdres, tantôt dans les cultures. Nous avons croisés quelques singes mais sans nous arrêter, nous n'étions pas tranquilles.

Repas au site historique de Bou Iquijoun.
La suite de la piste est en cours de réfection et de nombreux tas de graviers entravent complètement la piste. Impossible avec un 4x4, délicat avec les motos mais nous croisons rapidement un bulldozer chargé de terminer le travail.

De beaux endroits de bivouacs.

L'arrivée sur Ifrane vers 16h. Belles demeures, rues avec des trottoirs.

Puis route jusqu'à Meknes ou nous passons 2 bonnes heures pour trouver un hôtel. Même l'hôtel du Maroc (cf. les 400 xr) est plein. Nous trouvons de la place au Majestic pour 214Dh avec les 2 p'tits dej mais douche sur le palier. Une bonne adresse.

Resto "a petit prix" recommandé par le Routard à coté de l'hotel: 45Dh chacun.

Voilà, ça, c'est fait.

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lundi 25 juin 2007

J7: Imilchil - Midelt 170 km


Aujourd'hui au programme les 2 pistes du Gandini: J4 puis J6.




Après le goudron de sortie d'Imilchil, la piste monte dans une vallée très cultivée. Nous franchissons sans soucis aussi de très nombreux gués. J'avais même intitulé cette piste: la piste aux 500 gués mais Yukio me dit que j'exagère !
Les villages sont sympas. Nous passons un col à 2680m.

On roule pépère sur cette piste qui devient plus roulante, presque goudronnée. D'importants travaux sont en cours. Nous avons un peu de mal à les franchir tant ils occupent de place ! Puis la route se dégrade, emporté par l'Oued. On a vraiment l'impression que l'homme passe, goudronne puis que la nature reprend ses droits. Fin de la piste J4 et repas frugal (comme d'hab).

Nous avons même vu de la neige mais il faut des yeux de montagnards, regardez bien au dernier plan !
Maintenant la J6 et son Cirque de Jaffar. Une indication sur le Gandini d'éviter les villages par la piste Nord. Sauf que, au bout de 2 villages, nous sommes bien obligés de passer par le centre. Un ado s'accroche à l'arrière de ma moto. Je dois passer la 1ère pour me dégager. Derrière, je vois que Yukio a également de la peine. Je l'attends. Il a toujours le même ado accroché à son sac à dos. Il passe devant et j'hurle "SAFI". Le gosse lâche. Yukio m'attends plus loin et me tends mon étui à lunettes. Je ne m'étais même pas aperçu que l'ado avait ouvert une poche de ma banane et vider son contenu. Il y avait les lunettes mais aussi le téléphone !

Je fais demi-tour, pas mal en colère. Je retourne au village en klaxonnant et en criant "Ou est le voleur". Tous les gosses du village sont là. Yukio et moi cherchons à l'endroit de l'accrochage. Un ado me dit "C'est un enfant qui a ramassé ton portable. Donnes moi 2000". Je refuse en disant que c'est un voleur et que je suis prêt a aller à Tounfite pour la police. Je réclame le chef du village. L'ado revient et me réclame encore 2000 pour me le rendre. J'exige d'avoir le portable avant. Il me le rend et devient plus gentil quand je reparle de police. Je lui promet des sous mais pas devant tout le monde, plutôt à la sortie du village.

Heureusement que Yukio a 20Dh en monnaie. L'ado a l'air satisfait. On roule 1 km puis on reprend nos esprits: nous avons les "boules" de ces locaux qui réclament toujours quelque chose. C'est un bon sujet de débat sur l'utilité du tourisme et son rôle dans l'économie d'un pays !
Remarque: les 2000 réclamés en rançon sont exprimés en reals, ancienne monnaie du Maroc. Ne rigolez-pas, j'en connais qui parle encore en francs !

La piste monte jusqu'à Jaffar. Une femme réclame de l'aspirine, puis un tee-shirt. Une autre arrive et réclame un cadeau. On se casse. D'autres encore seront pressants. La région est décevante, Jaffar aussi. Je m'attendais à quelque chose de plus fort. C'est vrai que notre région d'origine, les Alpes, ne manquent pas d'endroits au moins aussi prenants.
Nous visitons les gorges (non sans mal, encore qq. locaux limite agressifs). Nous ne sommes sans doute pas allez assez loin (j'étais prudent pour mes carters), ce n'était pas non plus aussi impressionnant qu'annoncé par J. Gandini.
Nous remontons à Jaffar pour le sortir par le haut. Je pense que cette piste n'est vraiment pas praticable en 4x4: coté montagne quasiment rempli d'éboulis, coté falaise plutôt vertigineux. Je m'arrête pour une photo. Panique de Yukio qui a cru que j'étais tombé. Je comprends que je n'aurai pas du arrêter le moteur, il a vraiment eu peur. Tout cela pour cette belle photo quand même !
La descente sera plus paisible jusqu'à l'Auberge de Jaffar ou, après une p'tite négo du prix, nous serons a nouveau les seuls clients.
Notre première bière au Maroc (c'est pas forcément un exploit) - Zitounes - Repas, Télé française et Dodo.

Voilà, ça, c'est fait

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dimanche 24 juin 2007

J6: Tinghir - Imilchil 136 km


Grasse matinée, c'est une étape courte. Le chargement des motos devient long, c'est un moment difficile pour les organismes: on se ré-équipe de la tête au pied, on doit tout re-arrimer, ...

Les motos ont été stockées à l'hôpital sous l'oeil du gardien. Plein d'essence à ras bord, il n'y a que des bidons de prévu à Imilchil (si nécessaire).

Départ ensoleillé pour les Gorges du Todra qui sont gratuites aujourd'hui ? peut être que c'est dimanche. Beaucoup de monde en train de se baigner. La route est toujours goudronnée sauf quand l'oued a montré sa force. Pour tout vous dire, nous avons même croisé un SUV Belge (ya pas de mal) ayant fait demi-tour car lassé de ces passages délicats. Je crois surtout qu'il n'avait aucune idée ni d'où il se trouvait ni où il allait. Sans le vouloir, je l'ai définiticement découragé en lui indiquant Tamtatouche à 40 km, sorry.

Arrivés sur Tamtatouche sans avoir croisé d'enfants jetant des pierres. Le goudron se poursuit ensuite jusqu'à Ait Hani, 2400m quand même. Le vent est là pour nous le rappeler.
Nous prenons ensuite la piste (poussiéreuse) pour Imilchil. Mais avant, il y a un col à 2700m. Une pause s'impose au sommet. Chance, un berbère nous invite dans son abri: whisky berbère, pain berbère cuit autour d'un caillou, vaches qui rit marocaines. Difficile de communiquer bien que son français soit meilleur que notre absence de marocain. Nous laissons une obole pour terminer.

La descente sera tranquille le long d'un oued. Beaucoup de cultures, quelques gués. Nous retrouvons le goudron un peu avant Imilchil. Nous montons immédiatement au lac Tilsit pour poser nos bagages à l'Auberge.

La suite est une balade vers le deuxième lac Isli.
De retour à l'Auberge pour le thé de bienvenue (une coutume qui se perd, dommage), nous en profitons pour réparer la mobylette de Rachid et lui faire re-calculer son mélange 4% en partant du bouchon de sa bouteille d'évian qui lui sert de réservoir de secours: 77 bouchons pour faire 1/2 litre, cela fait 3 bouchons pour atteindre le fameux 4% indiqué sur le réservoir. Lui qui n'a mis qu'un seul bouchon depuis 5600 km qu'affiche son compteur. Un grand moment encore !

Repas pantagruélique autour du poêle impressionnant qui trône dans la pièce principale.
Le p'tit dej sera lui aussi mémorable voir le meilleur depuis le début du raid: crêpes, miel d'eucalyptus, tout cela au soleil face au lac.

Voilà, ça, c'est fait.

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samedi 23 juin 2007

J5: Merzouga - Tinghir 245 km

Départ tôt (8h) pour cette dernière longue étape de désert. Merci à Pascal Poublan pour ces merveilleux paysages désertiques. La difficulté du parcours est le franchissement de l'Oued Rhéris. Non seulement, c'est un oued tortueux à l'endroit du franchissement prévu mais en plus, Yukio y a quelques souvenirs humides plus au Sud (piste Zagora - Merzouga en 2001).
Nous avons donc été très prudents juste après une petite zone de dunettes en bordure d'oued. Reconnaissance à pied et franchissement l'un après l'autre.
Voila, ça, c'est fait.

Pause méritée au puits sous l'ombre d'un épineux (tiens, toujours pas de crevaison !)

Ensuite, que du bonheur sur cette traversée des plateaux avant le foum sableux puis les 20 km au cap pour le plateau de Fezzou.

Arrivée à Alnif pour 12h30 pour un habituel resto "Gazelle": Brochettes - Frites (ce sera notre seul repas du midi, assis à table). Nous en avons terminé avec la descente. 3 étapes d'anthologie quand même.

Voilà, ça, c'est fait.

La suite prévue est la piste pour Tinghir. Sortis à 16h du resto, l'allure est devenue ... pantouflarde. La fatigue se fait sentir.

Au col, nous trouvons une route en cours de goudronnage Inch Allah (pour citer J. Gandini).

Nous arrivons à la Maison d'hôtes "Retour au Calme" qui mérite son nom. Le calme et la fraîcheur de la nuit nous apporterons plus que le repas du soir (un peu commun).

Voilà, pour cette étape, ça, c'est fait.

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vendredi 22 juin 2007

J4: Boudnib - Merzouga 227 km


La nuit portant conseil, nous décidons que, vu le Grand Art de Yukio, la réparation semble tenir. Nous allons donc faire cette étape jusqu'à Merzouga. Au moins jusqu'à un premier "plan B": le croisement avec la piste pour Erfoud.


La piste est roulante malgré un petit égarement dans l'oued initial. La réparation est toujours OK.
Puis, un passage d'oued (annoncé par J. Gandini) est un peu chaud dans tous les sens du terme: difficulté, température. Je pense que c'est ici que nos amis de MTP ont souffert avec leurs motos plus lourdes et très chargées. Nous avons pensé à eux à cet instant.
Vous noterez l'emplâtre sur le carter du 400. J'ai même ajouté un carton d'emballage pour faire tampon avec les inévitables coups de ma botte, des fois que ...

A la jonction avec la piste d'Erfoud, nous persistons sur notre itinéraire initial: la GT1
Nous naviguons sur un plateau. Nous nous approchons plusieurs fois du bord de la falaise mais Merzouga n'est toujours pas en vue et il fait TRÈS chaud. Les organismes souffrent.Au point de descente, toujours pas d'ombre et la piste est de moins en moins roulante: cailloux volcaniques bien tranchants (tiens, toujours pas de crevaison, c'est une chance avec cette chaleur). Une oasis sera vraiment la bienvenue pour une pose qui s'impose. Yukio est en panne d'eau ! je savais qu'il buvait ... mais à ce point ;-). Il fait tellement chaud que le pain est sec !Pour l'eau, nous allons utiliser les 2 bidons de vélo (de secours fixés sur l'avant du 350). L'eau a 3 jours mais tant pis !
Dès que possible, nous tirons un cap sur l'Auberge "DerKaoua - Chez Michel" pour 2 cocas réparateurs. Ouf, cela fait du bien !

Ensuite goudron jusqu'à Rissani pour un plein d'essence et de coca. on a "reçu" physiquement. Nous allons boire au total 7 litres de liquide pendant la soirée ! Goudron de retour sur Merzouga pour une étape "Chez Isabelle & Rachid".
Nous serons encore les seuls clients (mois de juin réputé creux). Accueil chaleureux, Thé de bienvenue (cela se perd, dommage), Repas sous la tente (avec un dessert à la semoule de couscous et au jus de fraise, hummm, j'en reprendrai bien) et Dodo sous la tente aussi. J'y ai trouvé un peu de fraîcheur, que du bonheur.

Bon voila, pour cette quatrième étape, ça, c'est fait.

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jeudi 21 juin 2007

J3: Missour - Boudnib 209 km


Départ tôt, 8h. Oui je sais, c'est pas si tôt que cela mais le p'tit dej est un moment important, d'autant que nous faisons l'impasse sur le repas de midi. A midi, c'est généralement "vache qui rit marocaine", pain et qq. gâteaux que nous n'avons pas terminé du bateau.

La piste Gandini H1 (à l'envers) débute immédiatement à la sortie de la ville. Très roulante jusqu'au km 50 ou elle a été emportée. Pour un 4x4, il faudrait trouver des détours mais les motos passent en trialisant un peu... jusqu'à la faute ... du caillou qui a la forme qu'il faut pour .... trouer le carter d'embrayageLa tuile au plus mauvais endroit. Nous sommes à mi-distance de la piste et je ne connais pas d'autre point de sortie. Le trou semble irréparable mais, après qq. minutes d'effondrement, le cerveau refonctionne.
1- pour ne pas avoir à ouvrir le carter (je ne sais pas quel type de joint il faut), nous cherchons le morceau manquant parmi les cailloux. Chance, on le trouve. Il n'est donc pas à l'intérieur. Si cette solution de rustine ne fonctionnait pas, nous aurons toujours cette ultime possibilité !
2- comment boucher un tel trou sans que la soudure à froid ne pénètre trop ? si on avait une plaque d'alu pour coller une rustine !
3- en utilisant le support du bidon d'huile que l'on avait posé sur chaque moto, nous réalisons cette rustine.
4- grattage minutieux du carter et de la rustine.
5- nous posons une première couche de soudure autour du trou (et un peu dedans).
6- nous posons la rustine en alu
7- deuxième couche de soudure autour de la plaque
8- Scotch "américain" en 2 couches croisées (des fois que ...)
9- Laissons sécher (nous en profiterons pour quelques vaches qui rit)
Le temps nous semble long avant que l'on sente cette pate-miracle durcir, il faudra bien 30mn.

Le moment de vérité est arrivé: le doigt sur le démarreur, le moteur tourne et rien ne fuit.
Aller, on roule au moins jusqu'au goudron de sortie, 18km avant Talsint.
Ces 50 km seront longs: un oeil sur la piste, l'autre sur le carter mais la réparation tient.

Arrivés au goudron, la question est: Tanger ou Boudnib ? choix 2: si la réparation a tenue 50 km, elle pourrait tenir encore jusqu'au soir. Nous aviserons ensuite.

Coca à Talsint mais plus d'essence. Une info donné par le tenancier du "Camping Diamant vert" est qu'un magasin de motos existerait à Er Rachiddia ! que faire ? Vérification sur le bottin d'une téléboutique: pas de trace. On continue.
Essence à Beni Tajjite (plutôt que les bidons de Boudnib, c'est a noter dans nos tablettes).

La suite prévue est la piste K4 du Gandini. Encore une décision difficile à prendre. Aller, on est vernis aujourd'hui, prenons la piste.
Je vous explique pas la différence de pilotage avec cette épée sur le casque: pas d'excès, pas de cailloux, pas de ...
La piste est facile dans sa première partie,
puis plus caillouteuse à partir du Col de BelKassem
A la reprise du goudron, quelqu'un nous reparle de ce magasin à Er Rachidia. Nous verrons plus tard. Pour l'instant, route jusqu'à Boudnib vers le seul hôtel de ce village. En plus, j'ai une mauvaise info par le groupe de motards du Moto Trail de Provence passés ici, il y a 1 mois: patron pas correct, prix excessif. Ils avaient décidé de bivouaquer.
Pour nous l'accueil sera correct sans plus, avec la meilleure chambre: plein sud, il va faire chaud cette nuit.
Le cuistot est très sympa. C'est un Chibani ! (non, je ne dit pas cela par rapport à mon âge ;-)
Nous aurons droit à une Tajine de Chameau: On dirait du Cheval ou de l'Autruche

Vérification téléphonique auprès un garagiste de Er Rachiddia: il ne connaît pas de magasin moto.

La nuit sera ... très chaude avec des murs en béton qui transmettent très bien la chaleur de la journée. Et avec une fenêtre face à la mosquée, nous serons vernis.

Une partie de la nuit est occupée à "gamberger" sur demain: arrêt du raid ou poursuite par une étape engagée ?

Bon, voilà, pour cette troisième étape avec cette galère, ça, c'est fait !

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mercredi 20 juin 2007

J2: Fes - Missour 247 km


Après une bonne nuit avec un premier réveil très matinal au chant du Muezzin, p'tit dej au soleil.









Nous reprenons la route en direction de Bir-Tam-Tam (route de Taza), puis plus petite route jusqu'à Ribat-El-Kheir. Un bon endroit de bivouac parmi les lauriers rosesLa route monte jusqu'à 1700m avec des villages vraiment accrochés. Des cultures d'altitude, des ruchers.

Dans la descente, cette route devient une piste très facile jusqu'à un autre col à 2200m.
A Talzent, nous suivons la piste V3 du Gandini, facile, jolie. Visite de la "source chaude" (mais pas trouvée !)Arrivée à Missour, hôtel Baroudi en pensant que la piscine serait praticable (et pourtant c'est pas la première fois que je vais au Maroc !). Au moins, les motos ne seront pas dans la rue.
C'est Missour dans le fond
Voilà, pour cette étape, çà, c'est fait !

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